T'es nul! Tu fais peur et tu aimerais qu'on te comprenne
Quand on souffre de schizophrénie, c'est dès le réveil, avec des pensées négatives. Le regard des passants et les bruits de la rue nous agressent. En se mettant à la place de ces malades, comme proposé depuis samedi à Porrentruy, on apprend à les comprendre. Chiara Fiori et Reto Krenger ont testé le caisson et l'approuvent. Jean-Charles Mouttet, membre du comité des 15e journées de la schizophrénie, espère combattre les préjugés. Comme le souligne Danielle Charmillot, psychiatre de l'H-JU, la discrimination à l'embauche est encore importante.